Chaque année en France, le harcèlement scolaire touche près d’un million d’enfants, principalement en primaire et au collège, avec des conséquences parfois dramatiques.

Le harcèlement n’est pas une affaire d’individus isolés, mais un phénomène de groupe.
Il survient dans des collectifs fragiles, où certains enfants, se sentant exclus ou menacés, adoptent des comportements négatifs pour s'assurer une place.

Avec Vivre-ensemble – Fri for Mobberi nous agissons en amont, sur le terrain de la prévention. En permettant aux enfants d’évoluer dans des groupes qui partagent des valeurs positives où chacun se sent en sécurité affectivement, le programme réduit significativement et durablement les comportements d’exclusion et les violences relationnelles.

La santé mentale des enfants est une préoccupation grandissante. Troubles anxieux, repli sur soi, violences entre pairs : les signaux d’alerte se multiplient. Chaque année, près d’un million d’enfants sont victimes de harcèlement scolaire. Dès la maternelle, 8 % des enfants présentent un trouble probable de santé mentale – un chiffre qui atteint 13 % chez les 6-11 ans. Seul un tiers de ces enfants a consulté un professionnel dans l’année (Etude Enabee). Trop souvent, les réponses arrivent tard et les actions de prévention précoce restent peu développées.

Nous en sommes convaincus : pour prévenir les troubles de la santé mentale, il faut commencer tôt – entre 0 et 9 ans – une période clé où se développent les premières compétences sociales et émotionnelles.

En agissant dès les premières années, notre approche renforce les facteurs de protection qui favorisent une santé mentale stable à l’adolescence et à l’âge adulte. 

Nous fédérons une communauté d’acteurs de terrain et d’institutions pour inscrire durablement la prévention précoce en santé mentale dans les pratiques éducatives, et agir ainsi concrètement pour le bien-être de tous les enfants.